Vallon de sec de Lesve
Le cours d'eau débute sur la localité Lesve, à partir duquel il réalise un parcours entièrement souterrain : en surface, le vallon est sec toute l'année.
Sur ce parcours, le ruisseau reçoit des arrivées d'eau supplémentaires au trou du Renard (A), au trou du Moulin (B), au trou du Taureau (C), au trou de la Coloration (D), à l'abîme de Lesve (E), au chantoir Malopattes (F) et résurgence enfin en la grotte de la Vilaine Source à Arbre (G).
Ce système a été retenu pour l'étude pour les raisons suivantes :
Vallon sec de Lesve.
Le trou du Renard est une grotte subhorizontale à deux entrées. Un exutoire d'égout a été placé sur l'entrée principale. L'accès à la cavité se fait par la deuxième entrée : il s'agit d'un puits de 3 mètres qui abouti dans la galerie "rivière égout", constituée de méandres étroits et un laminoir, et s'arrêtant sur siphon.
Les mesures et échantillons Epu-Karst sont prélevés dans la buse.
Il s'agit de chantoirs au fond de deux dépressions boisées et plusieurs points de perte dans le fond des dépressions. Les dépressions peuvent être complètement noyées et remplies d'eau en période de fortes pluies. L'une de ces pertes, située en contrebas d'un étang, est pénétrable sur quelques mètres.
Les mesures et échantillons Epu-Karst sont prélevés le long du mur en amont de l'étang.
Vaste dépression en prairie recevant les eaux usées du vallon de Lesve. Grosse canalisation se déversant dans la dépression dont tout le pourtour est clôturé par un grillage élevé. Dans le fond de la dépression, roche calcaire apparente et corrodée avec entrée de cavité qui absorbe les eaux et qui a été explorée sur une 15aine de m de profondeur.
L’eau passe sous la rue Fond de Vau via deux buses aménagées lors de l’urbanisation récente de la voirie. L’une pour le ruisseau, l’autre pour les eaux pluviales de la rue (Obs G. Fanuel).
L'abîme de Lesve est une perte pérenne qui s'ouvre dans une vaste dépression. Il est pénétrable et comporte plusieurs paliers suivis d'un puits d'une dizaine de mètres. L'étage inférieur est parcouru par un ruisseau souterrain, avec plusieurs siphons.
Les mesures et échantillons Epu-Karst sont prélevés au siphon aval de la rivière souterraine. En cas de forte crue, étant donné que le gouffre peut s'ennoyer, les échantillons sont prélevés à la surface de l'eau.
Dans une grande dépression allongée, cette perte absorbe le ru temporaire du Bois de Normont. Le réseau souterrain, débutant par une aven pénétrable, est formé d'une zone d'éboulis avec salles et petits ressauts sur près de 50 mètres, suivie d'une grande diaclase pénétrable barrée d'éboulis.
Les mesures et les échantillons Epu-Karst sont prélevés 15 mètres en amont de la perte.
Syn: Trou du Diable. Le Malopattes est alimenté en surface par un petit ruisseau qui ne coule qu’en forte crue et hautes eaux. Il descend du sud dans la doline ; 9 mois sur 12, il est à sec. Au fond du trou (vers -45 m ?), un petit ruisseau pérenne traverse la galerie terminale et se perd au point bas. Il y a parfois très peu d’eau, mais il est vraiment exceptionnel qu’il soit à sec.
Siphon aval de la rivière souterraine dans la Vilaine Source.
Gour sous la Méduse.
Les mesures et échantillons Epu-Karst sont prélevés dans le gour situé à main droite, en progressant en direction du fond de la grotte.
Salle Sept
Résurgence sur le bord de la route.
Eau de surface dans le Burnot, à l'amont de la Vilaine Source